mardi 28 février 2012

dimanche 26 février 2012

Des histoires d'arbres et de regards conjugués




Pour la première fois j'ai tenté un dessin d'après une photo reçue dans la journée. C'est bien logique, on s'en envoie tant avec nos petits appareils que nous avons le bonheur de considérer encore comme magiques. On s'échange des clins d'œil : "Tiens, regarde ça tout de suite que j'ai vu et qui t'aurait plu."
Comme chaque jour j'ai fait plus de photos que nécessaire. Que faire des autres ? Je ne me résous toujours pas à les détruire, imaginant toujours qu'elles demeurent support de mémoire, de fiction, d'espace, de temps. En revanche, contrairement à ce que je pensais en commençant le 30 décembre, je ne fais pas autant appel aux photos de Google Street View que je consulte pourtant toujours aussi assidûment.

vendredi 24 février 2012

Et les lendemains aussi



Une heure vingt-cinq !
Cette précision pour les curieux qui posent parfois cette question du temps nécessaire à la réalisation du dessin.
Quand la prise de vue initiale - effectuée l'après-midi à l'aide de l'application "Pano" qui comparée à "360 PANORAMA" donne un résultat de plus grande précision - aura demandé, y compris le délai d'enregistrement, un nombre de secondes extrêmement raisonnable.
Le dessin prolonge l'instant, le modèle est posé à même la feuille, l'œil passe partout, fouille les détails discernables sur l'écran, la main essaie d'être précise, l'esprit a tout à fait le temps de se concentrer, vagabonder, discuter, laisser entrer et puis sortir d'autres images, se satisfaire vers la fin de n'avoir pas eu autant à souffrir des colombages qu'un regard superficiel et trop rapide avait laissé croire. A priori d'un double inconvénient des colombages : doucereux pittoresque obligatoire étiqueté vieille France et hantise d'un remplissage laborieux.
Mais c'est passer sous silence l'effet curviligne, le véritable, le premier intérêt du choix de ce site : curvilinéarité "naturelle" de la disposition des façades Est sur la place du Châtelet, couplée à la curvilinéarité générée par la prise de vue courbée par le balayage de l'appareil. On ne parviendra pas ici à démêler les deux termes de cette combinaison, la seconde accentuant certainement la première mais la question est à creuser, d'autres exemples ne manqueront pas. Ne pas perdre de vue que pour comparer il faut se mettre sous les yeux un minimum de deux images. Ce ne sera pas pour ce soir.

dimanche 5 février 2012

Un exercice difficile


Comment savoir exactement quelles arêtes se rencontreront quand le polyèdre découpé se repliera ? Difficile à imaginer. Mes ficelles noires lancées de plus en plus loin n'ont peut-être pas la fiabilité escomptée. Qui saurait se concentrer suffisamment pour imaginer rien qu'en considérant ce dessin la rencontre parfaite des mâchoires de papier ?

Ami lecteur, si ta perspicacité décèle une erreur, merci de me venir en aide.