dimanche 8 janvier 2012

Cadeau cube






David Liaudet m'a fait jeudi un beau cadeau : le même cube acrylique que les précédents mais plus grand, 25 x 25 x 25 cm au lieu de 9 x 9 x 9 cm. A usage de vitrines et non de cadre photos. Beau. Propre à laisser espérer un projet de plus grandes dimensions - qui reste à déterminer.

Voyages d'hiver









Les moyens de transport utilisés pour réaliser cette séquence sont une automobile de marque Citroën, une voiture noire équipée par Google d'un mât pourvu de neuf appareils photographiques fixés à 2,40m au-dessus du sol, le chemin de fer du métropolitain parisien, le Train à Grande Vitesse, une automobile américaine de marque Buick (fonction rêverie parisienne du côté des années 50 ou 60 dans le sillage de la Nouvelle Vague).

dimanche 1 janvier 2012

Dessins, photos et paysages





Depuis un moment, les photos, c'est à l'iPhone que je les fais, le Lumix reste au fond du sac, délaissé. Depuis un moment aussi j'ai l'envie velléitaire de dessiner d'après certaines de mes (nombreuses) photos. Il fallait attendre la fin d'un carnet Moleskine. (Il fallait !) Un nouveau Moleskine attendait. Avant-hier premier saut. Facile. C'est ce que je vois toujours. La rue. Les volumes des maisons. Les fils et les poteaux électriques. On regarde mieux en dessinant. Nettement. On énumère les choses. La photo c'est un peu comme une longue vue. Et ce n'est pas déplaisant de se penser en train de dessiner à l'intérieur ce qui est juste de l'autre côté des murs, à l'extérieur.
Le paysage, c'est autre chose, c'est nouveau, plutôt nouveau, des envies d'arbres, les arbres l'hiver sont si beaux. David Hockney en peint d'immenses dans son Angleterre retrouvée.
Et depuis une semaine il y a le choc de l'arbre coupé sur la route sinueuse entre Egry et Barville. Un peuplier immense qui servait de pivot à tout le paysage traversé, installé dans un creux, un virage, à côté d'un pont modeste sous lequel passe un ruisseau invisible. Un point d'exclamation indispensable, c'est ce que je pensais à chaque passage en admirant le bel équilibre. Je le sentais bien fragile cet arbre isolé, surtout depuis l'été, on le voyait malade, séparé, menacé. Mais c'est autour de lui que le paysage à cet endroit était beau, c'est-à-dire que s'y manifestait une différence. Comme en quelques autres points particuliers que je vais peut-être me donner pour tâche de fixer.

Un nouvel ami





Je cherche des successeurs à mes précieux canifs qui sont des alliés nécessaires dans le rainurage du papier. Seulement voilà, le canif à l'ancienne n'existe plus. Celui qu'enfant je pouvais choisir à la vitrine de l'épicerie de Yèvre-le-Châtel et rapporter triomphant pour décorer une canne de sureau, celui qui brûlant encore du soleil d'été me coupait le pouce quand j'en tâtais la lame.
C'est pourquoi j'étais assez content hier de pouvoir acheter ce petit canif qui ne ressemble que par la taille à ceux qui n'existent plus. J'ai demandé un couteau qui ne coupe pas au marchand ambulant installé depuis quelques semaines dans le hall du Super U. Sans se vexer il m'a tout de même répondu qu'il ne vendait que des couteaux qui coupent. Ses deux premières propositions ne pouvaient pas me convenir mais celui-ci m'a tout de suite plu. L'inconvénient majeur est bien entendu qu'il coupe.
- Avec quoi l'émousser ai-je demandé un peu bêtement ?
- Avec une pierre, en le frottant verticalement.
Je n'ai pas de pierre. Les essais le confirment, il coupe.
Mais ça ne fait rien, c'est un nouvel ami.
Je saurai lui apprendre à travailler.

(Heureusement que c'est un cadeau que je me suis fait à moi-même, on dit qu'offrir un couteau est dangereux pour l'amitié, si on s'y risque il convient de donner en échange au moins une pièce de monnaie.)

L'animal qui orne le manche et que l'éclairage de ma photo ne permet pas de distinguer est un hérisson. Equipé de cette information, j'apprends après très brève enquête qu'il est inoxydable, on peut l'oublier dans le jardin.

En chantier mais visible un peu déjà