lundi 14 février 2011

neuf fois sept








On pourrait croire qu'il s'agit d'un jeu de hasard ou de se le faire croire, mais non, quand les dés sont jetés, quand la date est énoncée, elle vous suit et chaque année, à la même heure, vous gravissez un échelon.
Bien que prenant un grand plaisir à photographier les modules en vrac avant collage, jamais encore je ne me suis laissé débaucher par la tentation (trop brève pour être prise au sérieux), de monter l'objet dans un désordre insolent. Car enfin il s'agit de la vie de quelqu'un, on ne plaisante pas avec ces choses-là. Et les années qu'on a vécues doivent se succéder dans l'ordre exact. Il n'y a qu'à compter, on peut, en touchant du doigt ses anniversaires, voir grandir quelqu'un. J'aime aussi considérer la portion de sa vie que je connais, qui n'est pas si négligeable.

1 commentaire:

Liaudet David a dit…

comment se fait-il que, non monté, il semble toujours qu'il manque des modules ?