dimanche 26 avril 2009

Triacontaèdre rhombique



Depuis Chicago j'ai oublié ou bien omis de parler du génial Buckminster Fuller auquel le Museum of Contemporary Art a consacré une exposition que j'ai visitée plusieurs fois. Il me reste à comprendre beaucoup de choses des travaux de Buckminster Fuller. Les photos étaient interdites mais la boutique vendait la carte Dymaxion que je convoitais depuis des années. Son développé est un icosaèdre. Beaucoup d'autres polyèdres complexes étaient offerts à la fois à la contemplation et à la spéculation. Et à la boutique outre la carte deux volumes aimantés très ingénieux imaginés par Roger von Oech étaient offerts à la convoitise des enfants et des amateurs de combinatoire géométrique. L'un s'appelle X-Ball et est composé de 30 X magnétiques rouges qui assemblés forment les arêtes d'un icosidodécaèdre, l'autre s'appelle Ball of Whacks et est composé de 30 pyramides dont la base est un losange doré qui regroupées forment un triacontaèdre rhombique. J'ai mis un peu de temps à comprendre comment calculer les angles du losange en question, nulle part je n'en trouvais les mesures claires, jusqu'à ce que s'éclaire enfin l'idée que ce losange est compris dans un rectangle d'or, c'est-à-dire que le rapport de sa longueur sur sa largeur est égal à 1,618. Ce triacontaèdre rhombique est classé, si j'ai bien compris, dans les solides de Catalan, mathématicien belge qui décrivit ces solides en 1865.






samedi 18 avril 2009

Just before leaving Chicago the house where we lived for two weeks

A bientot Chicago


Je crois que chaque fois que je suis passé à proximité des tours de Marina City, chaque fois qu'elles ont pu être dans mon champ visuel, j'en ai fait plusieurs photos.
Ici c'est à travers le store du bus.

jeudi 16 avril 2009

from Starbucks Coffee north Clark Street / North Avenue



Alors qu'il serait grand temps d'écrire des cartes postales, qui risquent chaque jour un peu plus d'arriver de Chicago après nous, les boîtes à journaux alignées sur le trottoir me tentèrent trop pour laisser passer cette opportunité de dessin. Mais je me suis contenté de noter le nom des jolies couleurs.
Pas eu le loisir de dessiner la Robie House, ni la bibliothèque brutaliste, mais comme chaque jour, des centaines de photos prises à la va vite, le nez collé à la fenêtre du train. Et comme chaque jour, la silhouette de la Sears Tower reste en vue, même de loin. Pas eu le temps non plus d'aller jusqu'au site de l'exposition de 1893 et de voir de mes yeux le bâtiment rescapé devenu Museum of Science and Industry, à cause des yeux et de la main de Chris Ware bien sûr.

mercredi 15 avril 2009

Hancock de bas en haut


Borders Water Tower n'est évidemment pas ma librairie préférée mais je dois reconnaître que la situation privilégiée de son café du premier étage est idéale pour avoir de bons points de vue. L'intention était d'écrire des cartes postales mais en levant la tête comment résister a l'appel du dessin du John Hancock Center ? Et c'est à peu près sûr, dès qu'il fait beau à nouveau nous prenons l'ascenseur une seconde fois pour contempler la vaste vue.

mardi 14 avril 2009

Field Museum on a nice rainy day in Chicago


Today after a nice chinese meal in Chinatown we went to Field Museum and I made this drawing while sipping my cappuccino, but it was not the best point of view to observe Sue, the main very very very old animal of the museum.
I enjoyed all sorts of skeletons in the museum.
Later I took an 8 bus in Halsted street to have time to look at many books in The Unabridged Bookshop in Broadway street. I bought only two books.

lundi 13 avril 2009

Frank Lloyd Wright a Oak Park


Très belle visite a Oak Park, presque à l'extrémité de la Green Line à une demi-heure à l'ouest. D'abord un audioguide et un plan du quartier puis une visite guidée à l'intérieur de la maison et de l'atelier de l'architecte jeune.
Et puis le Unity Temple dans lequel j'ai pu dessiner et faire des photos en écoutant le commentaire ininterrompu de la femme assise face aux visiteurs comme si c'était la messe. (Sur le bateau jeudi le commentateur avait parlé sans arrêt pendant l'heure et demie de la croisière architecturale sur la Rivière Michigan.)

mercredi 8 avril 2009

En direct de l'Apple Store de Michigan Avenue

Soleil sur Chicago, rendez-vous dans une demi-heure à la Water Tower, pas encore de dessin aujourd'hui, jeux d'eau à la fontaine de Jaume Plensa, jeux de miroir et de photos à la Cloud Gate surnommée Bean qui subira bientôt pour l'été le voisinage concurrent d'une construction temporaire de Zaha Hadid. Photos tous azimuts. Vidéo ce matin à la fenêtre de la Brown Line sur le Loop.

Top


Lundi après-midi, le ciel était devenu limpide et l'ascension du John Hancock Center s'imposait. Le conseil du guide est judicieux, pourquoi payer l'observatoire quand vous pouvez dépenser la somme dans un verre au lounge bar. Je craignais que la vue y soit restreinte, mais pas du tout, vous sortez de l'ascenseur côté restaurant et déjà ce que vous voyez vous en met plein la vue, l'horizon du lac coupe la baie vitrée et côté bar vous pouvez vous installer à une table qui se libère au moment exact ou vous en avez besoin et c'est vers l'ouest que les rues rectilignes partent vers l'infini mais vous n'apercevez pas l'aéroport par lequel vous êtes arrivés bien que vous pourriez certainement. Vous ne voyez pas non plus la maison qui vous accueille mais vous n'avez pas l'idée de vous en plaindre car vous voyez les gratte-ciel de haut et surtout vous avez un bon poste pour dessiner le rival du John Hancock, la fameuse Sears Tower, et encore une fois vous pensez a Chris Ware qui vous en a rendu la silhouette familière dans son génial Jimmy Corrigan. Remarquera-t-on tout contre et un peu plus bas que la tour quadrillée de Bofill - de plus coiffée d'un toit post-moderne - les deux tours cylindriques de Marina City que j'ai eu le sentiment de dessiner comme les cylindres de kebab, ce qui est désolant et déplacé.

mardi 7 avril 2009

Water Tower from Borders



Il faisait trop froid lundi matin pour rester dans les rues glacées et il était trop tôt pour monter au bar du John Hancock Center d'où la vue serait trop brouillée, la librairie Borders était un excellent refuge surtout quand j'ai découvert que les baies vitrées de son café du premier étage donnaient en plein sur la Water Tower échappée aux flammes de 1871. Mais ses pierres cabossées ne sont pas très amusantes à dessiner.

lundi 6 avril 2009

Pluie de Caillebotte à Paris, pluie et neige à Chicago



Dimanche de pluie à Chicago, un bon jour pour visiter l'Art Institute et admirer le célèbre Caillebotte, un Seurat non moins célèbre, Après-midi à la Grande Jatte et, en sortant dans Michigan Avenue, retrouver les parapluies et la chaussée mouillée, en VRAI, dans Chicago, en VRAI.
La date affichée est lundi alors que je ne suis pas encore couché a Chicago où c'est encore dimanche pour 48 minutes.

dimanche 5 avril 2009

Hello I am in Chicago

De street view à la vraie ville de Chicago, il n y a finalement qu'un pas, il suffit de prendre le RER pour Roissy Charles de Gaulle, attendre l'embarquement en se livrant aux activités réglementaires telles que l'enregistrement des bagages, le passage de la douane, s'amuser à ôter ses chaussures et les déposer avec toutes ses affaires dans un petit bac comme un plateau de cantine et puis s'asseoir à sa place dans le vaisseau volant pour plusieurs heures au cours desquelles vous pouvez dessiner, manger, finir le livre de voyage autour du monde des deux enfants aînés de Thomas Mann écrit en 1927 (dix-huit heures de train alors de New York à Chicago mais l'émerveillement est similaire) suivre sur l'écran devant vous la progression de l'avion au-dessus de contrées magnifiques filmées par l'avion tandis que votre voisinage regarde des films, écoute de la musique, joue, regarde par le hublot que vous n'avez pas la chance de côtoyer et puis vous arrivez et vous avez un peu peur de n'avoir pas correctement rempli le formulaire vert qui contrôle à votre entrée sur le territoire que vous n'êtes pas dangereux mais vous passez, vous récupérez votre bagage sur un tapis roulant et on vous attend au bout d'un couloir avec des pancartes de bienvenue a Chicago. Une BMW au volant de laquelle la conductrice peut parler à son I-Phone déposé comme si elle s'adressait à vous et entendre la voix de ses interlocuteurs par les haut-parleurs de la radio, vous emmène et bientôt vous voyez la skyline de Chicago, la première tour que vous reconnaissez est le John Hancock Center dont la silhouette vous est familière grace aux dessins de Chris Ware, puis vous reconnaissez les décrochements de la Sears Tower et entre les deux se dressent d'autres tours moins célèbres et vous savez que parmi elles vous reconnaîtrez bientôt Marina City, les immeubles de Mies van der Rohe et bien d`autres. Vous vous souvenez du surgissement de Manhattan l'an dernier et vous avez l'impression d'être un tout petit peu moins ému mais vous prenez tout autant de photos à mesure que vous approchez car la technique de l'époque vous y autorise sans frein et vous ne gardez pas les yeux rivés sur les gratte-ciel qui se rapprochent, vous avez aussi des yeux pour les maisons américaines qui ressemblent aux maisons américaines de bois que Chris Ware dessine aussi et bientôt on vous dit que vous êtes dans un des beaux quartiers de la ville et vous reconnaissez ce que vous avez exploré via Street View de Google map la semaine passée et on vous dépose au 1844 north et c'est bien là que vous allez habiter deux semaines dans une immense maison neuve qui a juste un peu l'air d'être ancienne mais elle possède plusieurs étages, un ascenseur, une salle de cinéma, des chambres avec des lits très gros, des terrasses avec barbecue, cheminée et vue sur la ville. Vous avez beaucoup de chance le soleil est très beau aujourd'hui mais on vous prévient en souriant que demain il pleuvra et neigera peut-être, on s'étonne que malgré le voyage vous ayez l'énergie de vouloir tout de suite vous rendre Michigan Avenue voir de vos yeux les célèbres gratte-ciel et l'on vous y accompagne dans une autre BMW dont la clef de contact semble commander également la porte du garage immense d'où la conductrice sort en marche arrière sans effort puis emprunte plusieurs rues du quartier où vous trouverez de nombreux restaurants...