dimanche 4 janvier 2009

A moitié / Half done




J'ai eu largement le temps de caresser l'idée, puisque c'est finalement si long de venir à bout d'une telle entreprise de cannage, de faire d'une pierre deux coups, autrement dit de monter deux mazzocchios au lieu d'un avec le même matériel en ne tressant qu'une lanière sur deux mais ce serait plus lâche (ma phrase devient intraduisible en anglais, je le sens bien mais je ne vais quand même pas me mettre à écrire un français traduisible sous prétexte que depuis quelque temps j'ai des velléités de bilinguisme "accompli"). L'objet ne serait certainement pas plus lâche mais moi oui. Car il serait collé. Pour l'instant c'est moi qui m'y colle et je n'ai encore rien collé, car coller c'est définitivement figer et je m'y refuse avant d'être certain que ce sera parfait. (Presque parfait). Je commence à me soupçonner de faire durer l'attente plus que de raison.

I could, with the same stuff, make two mazzocchi instead of only one. I could but I will not. How many roads must a man walk down before we call him a man ? I still hope my object will be (alsmost) perfect. I have got time to hope. It's long to finish. Sometimes I wonder whether I really want to finish it. Nothing has been glued yet. 

1 commentaire:

Liaudet David a dit…

Yes we cannage !
Trouver un rempailleur de chaises, un vannier qui pourrait après un panier à raisin, un piège à poisson, un casier à homard avoir envie, sur sa tête de poser un mazzochio.
Qui tressait ceux des italiens renaissants ? Quels artisans futés sans imprimante et sans découpeuse numérique brisaient les brins d'osiers en invectivant les bourgeois qui passaient pour former les belles coiffes que les perspectivistes prenaient pour des défis de dessin en volume ?